L’église Saint-Romain du château de Rarogne a été construite en 1512-1518 par Ulrich Ruffiner, un maître d’œuvre originaire de la Valsesia (Piémont) qui jouissait d’une grande notoriété à son époque en Valais. Celui-ci est parvenu à concevoir une des plus belles églises du gothique tardif de Suisse tout en récupérant les murs d’un ancien logis fortifié du 14e siècle qu’il convertit en nef. À l’intérieur, d’élégantes voûtes en réseau couvrent l’espace, tandis que deux scènes du Jugement Dernier de très grande qualité sont peintes sur le mur nord de la nef. L’une peut être attribuée au peintre Hans Rinischer, très actif dans le Valais, à qui l’on doit le beau décor peint des voûtes. Implantée au sommet d’une colline dominant la vallée du Rhône, dans un site particulièrement pittoresque, l’église de Rarogne a été choisie par le célèbre poète Rainer Maria Rilke pour y établir sa tombe, qui attire encore aujourd’hui de très nombreux visiteurs.
Albrecht Dürer (1471-1528) est largement considéré comme l’un des artistes les plus importants de la Renaissance nordique.
Né à Nuremberg, en Allemagne, Dürer est devenu célèbre pour sa maîtrise de plusieurs techniques, notamment la peinture, la gravure et la gravure sur bois. Tout au long de sa vie, Dürer a produit un large éventail d’œuvres qui témoignent de ses compétences techniques et de sa vision novatrice. Son art intègre souvent des thèmes religieux et classiques, et son utilisation de la perspective et du réalisme a contribué à établir de nouvelles normes dans l’art européen.
Au-delà de ses réalisations artistiques, Dürer était également un écrivain et un penseur prolifique. Ses traités sur la géométrie, les proportions humaines et la théorie de la perspective exercent encore aujourd’hui une grande influence dans les domaines de l’art et de la science.
Cette biographie complète permet aux lecteurs de mieux comprendre la vie et l’œuvre de Dürer, en explorant le contexte culturel et politique dans lequel il a vécu et l’impact qu’il a eu sur le monde de l’art. S’appuyant sur des recherches et des analyses approfondies, ce livre dresse un portrait convaincant de l’une des figures les plus importantes de la Renaissance.
Imposant bâtiment implanté au coeur de Neuchâtel, l’Hôtel de ville impressionne par son architecture néoclassique. Elevé au XVIIIe siècle sur les plans de Pierre-Adrien Pâris, la grandeur de l’édifice étonne dans une ville qui est encore une bourgade. Le luxe de ses décors boisés et de son mobilier témoigne de l’importance donnée à l’exercice de la démocratie. Pour préserver la qualité de ses espaces, une restauration d›envergure est entreprise de 2015 à 2017. Les travaux lèvent le voile sur l’histoire de la construction. Ils témoignent de la valeur des artisans qui ont accompagné, hier comme aujourd’hui, le monument.
Oscillant entre la majesté artificielle des icônes byzantines et la profondeur naturaliste initiée par Giotto, l’art des primitifs italiens incarne les premiers pas vers l’art de la Renaissance.
S’essayant à d’autres supports, ces premiers artistes délaissèrent peu à peu la fresque pour les panneaux de bois amovibles. Si le hiératisme des visages peut choquer nos yeux néophytes, à l’époque, cette distanciation soulignait la divinité des personnages représentés. Cette sacralité était renforcée par les fonds illuminés à la feuille d’or. L’élégance de la ligne et le choix des couleurs les plus denses concouraient également à rendre perceptible l'invisible.
Ce livre s’attache à souligner l’importance capitale que joua l’humanisation du sacré, ouvrant une porte discrète mais définitive vers l’humanisme cher à la Renaissance.
À la fois repère de leur original propriétaire et salle d'exposition savante pour leurs visiteurs, les cabinets de curiosités, espaces incontournables des demeures du XVIe au XVIIIe siècle, furent de véritables lieux d'expression pour les collectionneurs hétéroclites. Entre espèces végétales ou animales rares et autres vestiges géologiques fossilisés, ces cabinets furent toujours dédiés à la connaissance et au savoir. Microcosmes extraordinaires, ils transformèrent, non sans une ambition encyclopédique, les variétés de curiosités naturelles qu'ils abritaient en pièces inédites, véritables chefs-d'œuvre de dame Nature. L'auteur nous mène ici dans l'antre de ces alcôves ouvertes sur l'immensité d'un monde que l'on découvrait à peine et que l'on tentait alors de mieux de comprendre.
La peinture d'icônes a atteint son apogée en Ukraine entre le 11e siècle et le 18e siècle. Cet art doit son incroyable expansion à son ouverture à toutes les influences : l'obéissance aux règles de la chrétienté orthodoxe, l'héritage roman et les découvertes capitales venues de l'Ouest. Cet ouvrage présente de purs trésors de peinture allant des icônes les plus rares aux icônes les plus représentatives du 9e siècle à nos jours. C'est l'occasion pour le lecteur de retrouver réunis dans un ouvrage actuel et documenté les plus beaux chefs-d'œuvre d'art sacré et d'apprécier la splendeur des couleurs de ces images.
L'Art nouveau désigne un style décoratif et architectural qui se développe dans les années 1880-1890 en Occident. Né en réaction contre les dérives de l'industrialisation et le vide créatif qu'elle entraîne, l'Art nouveau est à l'origine d'une véritable renaissance des arts décoratifs. L'objectif premier est la création d'une nouvelle esthétique de la nature, par un retour à l'étude du motif naturel. Pour ce faire, des artistes tels que Gustav Klimt, Koloman Moser, Antoni Gaudí, Jan Toorop et William Morris privilégient la recherche technique et la nouveauté des formes. Cette mode n'a eu de cesse, depuis son triomphe lors de l'Exposition universelle de Paris en 1900, d'inspirer les créateurs. Son successeur, l'Art déco, se développera après la première guerre mondiale.