Le Morillon est la dernière campagne bernoise, c’est-à-dire une maison liée à un domaine agricole appartenant à une famille patricienne fortunée. L’éloignement de la ville, malodorante et bruyante en été, a toujours été un moteur pour construire une maison de campagne. Ces demeures permettaient de mener une vie agréable et offraient un espace représentatif pour des événements conviviaux. Mais en réalité, le Morillon est aussi une villa, car il est établi à proximité de la ville et s’est détourné des formes traditionnelles de la maison de campagne bernoise du 18e siècle. Son plan comme ses façades s’inspirent de modèles italiens du 16e siècle. Les villas d’Andrea Palladio ont joué un rôle essentiel pour le jeune architecte Ludwig Friedrich Osterrieth lorsqu’il a élaboré le projet en 1830. Le maître d’ouvrage Friedrich Ludwig von Wattenwyl, particulièrement exigeant, s’intéressait à l’architecture et à l’art ; il était lui-même peintre et dessinateur à ses heures. Des héritages et un mariage lui ont permis de construire et d’aménager un bâtiment extraordinaire qui, jusqu’en 2018, était un refuge presque secret de l’histoire et de l’art bernois. Depuis, le bâtiment a été restauré et il est devenu accessible au grand public à l’occasion d’événements culturels.
Dans le Texas d’après-guerre, le ranch Benton devient le théâtre des luttes et des passions d’une famille marquée par les secrets et les rivalités.
Lily Benton, héritière d’une légende romantique, se trouve à un tournant de sa vie, confrontée aux blessures du passé.
L’arrivée de Tyler Calhoun, descendant d’une lignée ennemie, déclenche une série d’événements qui mettront à l’épreuve les liens familiaux.
À travers les préparatifs de Noël, des révélations et des confrontations, Lily, avec le soutien de sa mère et de sa grand-mère, cherche à unir sa famille et à panser les vieilles blessures.
Ce récit vibrant explore les thèmes de l’amour, du pardon et de la rédemption, posant la question de savoir si ces efforts suffiront à surmonter les ombres du passé pour bâtir un avenir meilleur.
Salammbô (1862) est un roman historique de Gustave Flaubert . L'action se déroule à Carthage immédiatement avant et pendant la révolte des mercenaires (241-237 avant notre ère). La principale source de Flaubert était le livre I des Histoires , écrit par l'historien grec Polybe . Le roman fut extrêmement populaire lors de sa première publication et suscita un regain d'intérêt pour l'histoire duconflit de la République romaine avec l'avant-poste phénicien nord-africain de Carthage .
La bague orne les cigares depuis plus de cent cinquante ans. Elle fut, jusqu’à la Première Guerre Mondiale, réalisée en lithographie polychrome. Les modèles, imprimés pendant cette période, apparaissent comme de véritables oeuvres d’art. Ils représentent des thèmes variés, comme la flore ou l’héraldique, ainsi que des portraits de personnalités historiques. Cet ouvrage présente près de mille huit cents modèles de la collection Van Keeth. Ils comptent parmi les plus beaux, les plus rares et les plus anciens. Ils donnent à ce livre un caractère exceptionnel et savoureux comme peut l’être le plaisir d’un bon Havane.
Le royaume de Kiev, première manifestation de la Russie, était constamment en guerre contre les Polonais, les peuples germaniques, les Byzantins et les Tatares. Située à la convergence de diverses civilisations, son unité reposait sur la foi orthodoxe. Les premières icônes obéissaient aux critères édictés par Byzance avant de subir progressivement l’influence des envahisseurs polonais et austro-hongrois. Cet ouvrage rassemble les icônes majeures d’Ukraine, témoignant de l’évolution entre l’orthodoxie byzantine et le rapprochement avec Rome via les mouvements uniates. L’influence austro-hongroise et italienne affine le travail des artistes pour embrasser pleinement l’époque baroque. Certaines icônes peuvent rivaliser avec les œuvres de Fra Angelico et des grands maîtres de cette période. L’auteur a habilement exposé les mécanismes de l’évolution culturelle tout en exprimant les émotions et la foi propres à chaque époque, rendant cet ouvrage fascinant dès le XIe siècle jusqu'au XVIIIe siècle. L’auteur s’est vu décerner la médaille des arts de l’Ukraine, l’ordre de la princesse Olga.
Un homme aux racines emmêlées entame la quête de son identité alors que sur la terre qu’il vient d’acheter, sa pelle bute sur une pierre impossible à extraire du sol. Entre un père basque fantomatique, une mère sorcière, un frère surgi des limbes, une fille qui est et n’est pas la sienne et une femme qui après tout n’est peut-être pas la sienne non plus, le protagoniste fait le récit de sa vie. Entre la campagne québécoise reculée, un palais fantasmagorique en Auvergne et les montagnes brumeuses du pays basque, les souvenirs, les rêves et leurs correspondances mystérieuses tissent la toile de la vie d’un homme qui pourrait être tous les hommes. Ce voyageur égaré parle crûment, ressent profondément la beauté et la cruauté du monde, et livre finalement un témoignage d’une rare sincérité.
Saigon est la ville du mal jaune, terrible langueur qui envahit les anciens européens « français ou américains », ayant vécu au Viêtnam. Le soir, devant un verre, le souvenir resurgit avec les images de jeunes filles en fleurs dans leur habit traditionnel, les odeurs un peu écœurantes de la cuisine au ngoc man, du bruit et de la chaleur moite des nuits d'Asie. Des visages furtifs apparaissent comme dans un rêve peuplé d'ombres, où Cholon et son cortège d'excitations viennent buter sur le réalisme d'une ville qui changea de nom en 1975. À la turbulence du Sud est alors venue se substituer la froideur du Nord, à une société jouissive s'est imposée une rigueur doctrinaire, Hô Chi Minh Ville est devenue un autre monde. Cependant, les apparences changent mais les hommes restent les mêmes, et l'emprise des idéologies s'enfonce dans les habitudes d'insouciance, dans la luxuriance traditionnelle propre aux Saïgonnais. Quels sont les changements ? ... des drapeaux rouges ... et de nombreuses motos japonaises. Mais la ville respire toujours son insouciance et sa joie de vivre, même si les difficultés d'aujourd'hui obligent les habitants à plus d'imagination pour survivre.