Il n'y a pas de Ajar : monologue...
Delphine Horvilleur
Dans ce monologue, un homme mystérieux affirme être le fils d’Émile Ajar, pseudonyme sous lequel Romain Gary a écrit notamment La Vie devant soi.Cet enfant de père inventé demande à celui qui l’écoute : es-tu le fils de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? En interrogeant la filiation et le poids des héritages, il revisite l’univers de l’écrivain, celui de la Kabbale, de la Bible, de l’humour juif… mais aussi les débats politiques d’aujourd’hui, enfermés dans les tribalismes d’exclusion et les compétitions victimaires. Et si Gary/Ajar étaient les meilleurs antidotes aux obsessions identitaires et mortifères du moment ? Ce monologue, empreint d’érudition et d’humour, est interprété par Johanna Nizard, la comédienne qui le porte avec succès au théâtre. Il est introduit par une préface lue Delphine Horvilleur, dans laquelle elle raconte son obsession pour Romain Gary et son œuvre.Romain Gary, La nuit sera calme, entretiens avec Francois Bondy © Editions Gallimard.Romain Gary, (Emile Ajar), Pseudo © Mercure de France, 1976.Romain Gary, (Emile Ajar), La Vie devant soi © Mercure de France, 1975.Extrait de l’émission « Apostrophes », 3 juillet 1981, avec la participation d'Olivier Cruveiller pour sa lecture. Paroles de la chanson « Papaoutai » de Stromae.Article paru dans Le Figaro, 8 novembre 2018.Joe Dassin, « Et si tu n’existais pas », paroles de Pierre Delanoë et Claude Lemesle, en français, en hébreu, finnois, arabe.
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