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Cinq Poètes de Coimbra - cover

Cinq Poètes de Coimbra

Dinis Dom, Sá de Miranda, Antero De Quental, Camilo Pessanha, Fernando Assis Pacheco

Translator Sonia da Silva

Publisher: Antiga Shantarin, Lda

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Summary

Cinq poètes de Coimbra assume la contingence historique – le hasard, en somme – comme un prétexte susceptible d'unir des voix poétiques profondément distinctes, issues de différents siècles. Son champ chronologique est vaste – allant de Dom Dinis (le Portugal de la fin du Moyen-Âge) à Fernando Assis Pacheco (seconde moitié du XXe siècle). Enfin, à la contingence historique qui réunit des voix distinctes d'époques diverses s'ajoute la contingence des choix – l'accident des choix.
L'opportunité tout comme l'objectif sont doubles : en premier lieu, il s'agit de réunir quelques poètes qui sont nés ou ont vécu à Coimbra et qui, de manière plus ou moins asymétrique, plus ou moins explicite, ont été touchés par la ville ou, en d'autres termes, par le paysage que la ville et la région façonnent ; et en second lieu, accessoirement, il s'agit de conduire le lecteur à travers tout un corpus de poètes et de poèmes – les uns canoniques, d'autres moins – qui reflètent un choix personnel et subjectif effectué selon un point de vue foncièrement introductif
et synthétique.
Aux noms de Dom Dinis et Sá de Miranda s'ajoutent ceux qui, au XIXe siècle en particulier, ont davantage marqué la mémoire que la ville conserve de la littérature et que la littérature conserve de la ville. À ce titre, des poètes comme Antero de Quental et Camilo Pessanha s'imposent. Mais aussi des poètes comme Fernando Assis Pacheco pour dire toute la charge lyrique du paysage urbain : il a sans doute
écrit les vers les plus poignants sur Coimbra et ses diverses couleurs qui, pour lui, étaient le reflet de son enfance et de sa jeunesse.
Anthologie bilingue éditée par Luís Quintais, illustrée par Alya Kuznetsova et traduite par Sonia da Silva.
Available since: 07/31/2023.
Print length: 144 pages.

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    Georgia O’Keeffe (Sun Prarie, Wisconsin, 1887 – Santa Fe, 1986)
    En 1905, Georgia O’Keeffe suivit des cours à l’ Art Institute de Chicago et débuta sérieusement sa carrière artistique. Elle s’installa ensuite à New York et s’inscrivit à l’Art Students League School.
    Georgia adorait les cours de nature morte dispensés par le fringant William Merritt Chase, un des professeurs qui l’influencèrent durant cette période. Elle fréquenta la galerie 291 et y rencontra son futur mari, le photographe, Alfred Stieglitz. Durant l’été 1912, elle suivit des cours à l’université de Virginie auprès d’Alon Bement qui recourait à une méthode révolutionnaire pour enseigner l’art, imaginée par Arthur Wesley Dow. Les élèves ne copiaient pas mécaniquement la nature, mais se voyaient enseigner les principes du dessin basé sur les formes géométriques. Ils s’exerçaient à diviser un carré, dessiner au coeur d’un cercle ou encore placer un rectangle autour d’un dessin, puis organiser la composition en l’agençant par l’ajout ou l’élimination d’éléments. Georgia trouva que cette méthode conférait une structure à l’art et l’aidait à comprendre les bases de l’abstraction. Au début de l’année 1925, Stieglitz exposa les artistes encouragés à l’époque du 291. C’est au cours de cette exposition que les peintures géantes de fleurs de Georgia O’Keeffe, destinées à faire prendre conscience de la nature, furent présentées pour la première fois. Les critiques acclamèrent cette nouvelle manière de voir. Elle détestait cependant les connotations sexuelles que les gens associaient à ses toiles, en particulier à ce moment des années 1920 où les théories freudiennes commençaient à ressembler à ce que nous appellerions aujourd’hui de la «psychologie de bazar ».
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